Les diatomées sont des bio-indicateurs d’utilité remarquable pour la reconstitution des environnements du passé.
Les frustules fossiles qui s’archivent dans les sédiments nous donnes accès aux assemblages floristiques qui ont vécu dans un milieu aquatique. Dans un lac, les espèces constituant un assemblage nous informent sur les qualités hydrochimiques de l’eau au moment de leur dépôt.
Des bases de données actuelles de références rigoureusement établies, associées à des méthodes statistiques adaptées, nous permettent de quantifier les paramètres hydrochimiques, tels que la conductivité ou salinité de l’eau, son pH, sa profondeur relative,…
Ces indications limnologiques peuvent être interprétées en termes de changements climatiques, qui, possiblement, les a générées.
Mon travail se centre sur l’Ethiopie, en particulier le système lacustre de Ziway-Shalla et sur la Tanzanie.
Et je participe au projet d’ANR soumis (évaluation en cours) ”PAST-17 – Quantitative reconstruction of past hydroclimates: the triple oxygen isotope composition (17O-excess) of biogenic silica perspective’, dont les chantiers du lac Masoko et celui du cratère de maar de Kyambangunguru se situent en Tanzanie.