21-26 juillet 2025 :
27ème Meeting de la SAFA à Faro

27ème Meeting de la SAFA à l’Université d’Algarve, Faro

Hébergé par the Interdisciplinary Centre for Archaeology and Evolution of Human Behaviour (ICArEHB)

 

52 sessions sont ouvertes pour la réunion de la SAfA (Society of Africanist Archaeologists) 2025 à Faro, Portugal (22-25 juillet 2025) incluant des sessions sur l’étude archéologique en Ethiopie, Afrique centrale, Afrique australe, Rift Albertin, Maroc, Vallée du Nil ; ethnoarchéologie, gestion du patrimoine, géoarchéologie, chronologie, changement climatique, études sur l’obsidienne, poterie ancienne, bioarchéologie, zooarchéologie, ressources aquatiques, exploitation de l’ocre, technologie ancienne, âge de la pierre moyen, âge de la pierre supérieur, femmes africaines dans l’archéologie et la paléontologie…

Vous trouverez la liste préliminaire des sessions dans le fichier joint et la procédure de soumission des résumés dans le lien ci-dessous.

La liste préliminaire des sessions :

Instructions pour la soumission :

  • Les participants peuvent soumettre leurs résumés lors de l’appel à soumissions individuelles, qui sera ouvert du 5 décembre 2024 au 31 janvier 2025.
  • Les participants à la session doivent sélectionner le titre de la session (« African perspectives on obsidian studies in Archaeology») lorsqu’ils soumettent leur résumé, sinon celui-ci ne sera pas associé à cette session.
  • Toutes les informations pertinentes pour les soumissions individuelles seront publiées sur https://safa2025.icarehb.com.
  • Un programme préliminaire sera publié sur le site de la SAfA en janvier 2025.

N’hésitez pas à nous faire part de vos questions.

Détails des sessions :

Organisateurs :

  • Benjamin D. Smith (Cultures et Environnements, Préhistoire, Antiquité, Moyen Age (CEPAM) CNRS – UMR 7264 -Université Côte d’Azur), bdsmith1991[at]gmail.co
  • Lamya Khalidi (Cultures et Environnements, Préhistoire, Antiquité, Moyen Age (CEPAM) CNRS – UMR 7264 -Université Côte d’Azur)
  • Yonatan Sahle (Department of Archaeology, University of Cape Town, Rondebosch 7701, South Africa)

Résumé : Depuis des décennies, l’obsidienne joue un rôle central dans les études archéologiques sur les technologies du passé en Afrique. Une grande partie de ces recherches s’est concentrée sur des études de composition visant à déterminer l’origine géographique des outils fabriqués à partir de verres volcaniques. Au cours des deux dernières décennies en particulier, les études sur l’origine de l’obsidienne se sont multipliées en raison de l’introduction de la XRF portable dans la discipline, ce qui a entraîné un réexamen des techniques d’analyse et des ensembles de données. Le potentiel de l’Afrique à faire progresser le domaine de la recherche sur l’obsidienne continue d’être sous-estimé malgré sa géologie unique, ses archives paléontologiques et archéologiques exceptionnelles et ses nombreuses sources d’obsidienne. L’obsidienne est un élément unique et durable des assemblages lithiques datant de toutes les périodes du continent. Par exemple, l’Éthiopie abrite à la fois les plus anciens exemples de fabrication d’outils en obsidienne et des travailleurs de la peau modernes dont les mondes économiques et ontologiques sont centrés sur ce matériau. Cette session accueille toutes les études récentes sur l’obsidienne archéologique et ethnographique en Afrique. Il peut s’agir d’études sur la géochimie du verre volcanique, la géologie, les aspects techno-typologiques et/ou fonctionnels des artefacts, ainsi que des recherches récentes sur les sources d’obsidienne, les carrières, les économies lithiques, l’ethnoarchéologie, la dispersion/mobilité humaine, l’histoire et la matérialité. Pour célébrer le potentiel des ressources en obsidienne du continent et leur utilisation depuis la préhistoire profonde jusqu’à nos jours, les organisateurs de la session seront les rédacteurs invités d’un numéro spécial dans une revue pour présenter les résultats des recherches récentes/en cours sur l’obsidienne à travers le continent.

Organisateurs :

  • Sonia Harmand (CNRS, UMR 5608 TRACES, Turkana Basin Institute, IFRA Nairobi) sonia.harmand[at]cnrs.fr
  • Nicholas Taylor (Turkana Basin Institute) nicholas.taylor.archaeology[at]gmail.com
  • Bert Van Bocxlaer (CNRS, UMR 8198 Evo-Eco-Paleo, Univ. Lille) bert.van-bocxlaer[at]univ-lille.fr
  • Xavier Boës (INRAP, UMR 7194 Histoire Naturelle de l’Homme Préhistorique) xavier.boes[at]inrap.fr

Abtract: With only a few notable exceptions, evolutionary research and models have focused on terrestrial resources and foods as the key drivers of, technological, cognitive, and dietary change throughout the Stone Age. Africa features extensive aquatic systems, including saline coasts and lakes, freshwater lakes, wetlands, and rivers, which provided durable aquatic resources that hominins could have relied on, regardless of seasonal shifts that might have affected terrestrial food supplies during the Plio-Pleistocene. The continent’s aquatic environments harbour rich aquatic and amphibious biota, including relatively mobile (e.g., fishes, aquatic mammals) and more sedentary (e.g., molluscs) taxa that offer potentially plentiful sources of protein and fats. Furthermore, these ecosystems also supply floral and mineral resources with unique properties suitable for modification and use for exploitation by technologically-driven hominin foragers. This session aims to open a broad discussion about aquatic resource use across the Plio-Pleistocene in Africa and draws together current research including comparative work from Europe and Asia. We particularly encourage contributions focusing on the selection, modification and use, and/or consumption of coastal and lacustrine biota, particularly molluscs, but also welcome the potentially important role of aquatic resources in human evolution, including (but not restricted to) examples of symbolic or decorative items.

 

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